Le temps du partage du pouvoir est venu

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J’ai participé à l’élaboration et à la diffusion d’une tribune publiée par Les Echos (page 7 du numéro daté du 30 juillet 2020), qui prône la mise en place plus large en France du principe de « codétermination », par lequel les salariés participent au gouvernement de l’entreprise avec les actionnaires, comme c’est le cas en Allemagne et… dans la majorité des pays de l’Union européenne.

Je remercie mon ami Olivier Favereau, qui m’a associé à cette initiative. Elle représente l’une des issues concrètes des travaux menés ensemble au sein du Collège des Bernardins sur les finalités de l’entreprise et les modes de gouvernance.

La liste des signataires (ci-dessous) dénote un fort soutien de la communauté universitaire, sur ce sujet qui a beaucoup progressé ces dernières années… et mériterait d’être davantage débattu au sein des cercles de dirigeants.

Martin RICHER, consultant en Responsabilité sociale des entreprises,
Management & RSE

 

Les Echos du 30 juillet 2020

Au plus fort de la crise sanitaire, l’engagement de tous les salariés, notamment les plus modestes, a permis de maintenir les activités essentielles dont les Français avaient besoin. Un engagement qui mériterait une meilleure implication de ces derniers dans les instances de pouvoir de l’entreprise, selon les 150 signataires de cette tribune. Et qui permettrait également de prendre des décisions au plus près du terrain.

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Le déficit de masques, tests, lits de réanimation et appareils respiratoires, révèle un déficit plus profond, de prévoyance. Gouverner, c’est prévoir : quel mode de gouvernement fallait-il adopter ? La réaction de la société française à la crise suggère une réponse.

Ce qui aujourd’hui porte la société à bout de bras, c’est le monde du travail, du plus savant au plus modeste – des médecins aux éboueurs, livreurs et agents de service en passant par les boulangers et les épiciers. Chaque crise est un puissant révélateur. Aujourd’hui, le travail retrouve la première place – au point de rendre visible les métiers invisibles et d’une importance vitale les tâches méprisées[1].

Ces infirmières, brancardiers, pompiers, policiers, mais aussi ces caissières, ces postiers, quelle place ont-ils, eux-mêmes ou leurs représentants, dans la prise de décision économique ? L’imprévoyance n’est-elle pas la conséquence de la place presque inexistante de ceux qui travaillent, dans la direction de notre économie ? La gestion de l’entreprise dans le seul intérêt des actionnaires a conduit à l’impasse[2].

Définition des orientations stratégiques

C’est une évidence dans l’entreprise. Dans la crise actuelle, la comparaison avec l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark ou la Norvège, est cruelle – tous pays dits de « codétermination » où les salariés partagent, avec les actionnaires, le gouvernement de l’entreprise. Leur remarquable résistance à la crise vient de ce qu’ils ont su maintenir leur capacité industrielle.

Les conseils d’administration ou de surveillance, comptant de nombreux représentants salariés, parviennent à des décisions communes sur les qualifications, les emplois et les lignes de produit à conserver impérativement sur le territoire national. La codétermination est un instrument collectif de contrôle sur les effets néfastes de la globalisation. Il ne s’agit pas de nier le caractère structurel des divergences d’intérêt entre salariés et actionnaires mais de créer un cadre permettant aux salariés d’être au même niveau que les actionnaires sur la définition des orientations stratégiques.

La France n’a pas su doter son économie d’instruments de décision partagée. La présence des salariés dans les conseils des grandes entreprises privées n’a été introduite qu’en 2013. Ils sont un ou deux par conseil, pour les entreprises de plus de 1.000 salariés. La proportion est donc de 14 % pour le conseil d’administration moyen du CAC 40, alors que la norme est d’un tiers en Europe et de la moitié en Allemagne, dans les grandes entreprises. La codétermination s’exerce aussi à la base, avec des mécanismes de décision partagée en matière économique, sociale et d’organisation du travail, selon des périmètres et des schémas conformes au génie et à l’histoire de chaque pays (notamment les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et l’Allemagne).

La nécessité désormais flagrante de dé-globaliser rouvre une occasion unique pour notre économie de combler son déficit – le vrai, le déficit institutionnel. Et ce d’autant plus que les obstacles habituels sont en voie de disparition.

Réinvention du modèle productif

Le premier était la réticence d’une partie des syndicats et du patronat. Or avec une vraie politique publique industrielle, les circonstances peuvent être favorables : ils seraient appelés à débattre non de la délocalisation mais de la relocalisation d’emplois, dans un cadre de réinvention du modèle productif.

Le deuxième était lié à la crainte que le renforcement de la place du travail dans le gouvernement d’entreprise ne débouchât sur une gestion conservatrice. Au contraire, avec la transition écologique, les instances dirigeantes des entreprises vont devoir adopter de nouveaux critères de décision, pour prendre en compte les impacts sociaux et écologiques de leur activité[3]. Qui peut mieux porter ce changement que les salariés ? Intéressés à l’avenir de l’entreprise, ils sont aussi riverains, touchés par les pollutions et… parents.

Enfin la loi PACTE sur les entreprises, adoptée il y a un an, contient une clause de « revoyure » au bout de trois ans sur les administrateurs salariés. La gravité de la crise requiert de l’audace, plutôt que de l’arithmétique. Avec un tiers ou une moitié de salariés dans les conseils d’administrations, les entreprises françaises pourront aborder le changement de modèle productif sur une base refondée et légitime.

Le déficit de participation du travail que révèle la crise sanitaire ne vaut pas seulement pour l’entreprise. C’est tout le service public qui se meurt en France d’avoir été, sous l’influence du New Public Management, soumis à une logique étroitement comptable, aveugle aux alertes des fonctionnaires de terrain.

Revalorisation de tous les acteurs

La révolution de 1848 et l’instauration du suffrage universel masculin ont fait dire à l’époque que les ateliers ne pourraient plus être dirigés de façon autoritaire comme avant. La crise actuelle crée le même choc cognitif. Après avoir fait reposer sur les épaules des caissières et des autres travailleurs de la filière, la responsabilité de notre approvisionnement alimentaire, il serait intenable de les écarter plus longtemps de la prise de décision[4].

Après avoir mis les vies de nos proches entre les mains de médecins mais aussi d’infirmières et d’aides-soignantes, il serait impensable de ne pas leur donner une plus grande place dans la direction de l’hôpital. Après avoir été approvisionné en masques grâce aux initiatives spontanées de couturières bénévoles et de collectifs de makers, il serait insupportable de ne pas mieux valoriser dans notre société le travail contributif « gratuit » et l’économie du libre.

Les transitions professionnelles, productives et écologiques sont vouées à interagir. Leur instauration nécessitera une prise de décision collective, ouverte à la pluralité des expériences et aux connaissances concrètes. Le plus modeste travailleur sait en effet sur sa tâche des choses que son supérieur ignore, et les tâches les plus modestes sont les plus proches de ce qui fait une société humaine.

 

Signataires

Initiateurs :

150 personnalités du monde politique, syndical, académique et des entreprises d’horizons divers, regroupant notamment des économistes de toutes les écoles de pensée, à l’initiative de

Jean-Baptiste Barfety, enseignant à Sciences-Po, fondateur de la conférence Gambetta,

Isabelle Berrebi-Hoffmann, sociologue, chargée de recherches CNRS, CNAM,

Christophe Clerc, avocat, Descartes Legal, enseignant à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris,

Olivier Favereau, professeur émérite d’économie, Université Paris-Nanterre

Bernard Gazier, professeur émérite d’économie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

 

Premiers signataires :

Philippe Aghion, économiste, professeur au Collège de France

Michel Aglietta, professeur émérite d’économie, Université Paris-Nanterre

Jean Auroux, ancien Ministre du Travail

Jean-Louis Bancel, président du Crédit Coopératif

Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS, sociologie

Robert Boyer, économiste, directeur d’études l’EHESS

Alain Caillé, professeur émérite de sociologie, Université Paris-Nanterre, fondateur de l’Internationale Convivialiste

Gabriel Colletis, professeur émérite d’économie, Université de Toulouse 1, président du Manifeste pour l’Industrie

Benjamin Coriat, professeur d’économie, Université Paris 13, membre des économistes atterrés

François Euvé, s.j., rédacteur en chef de la revue Etudes

Pierre Ferracci, président du cabinet Alpha

Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeur, CNAM, Chaire « Humanités et Santé »

Bernard Friot, professeur émérite de sociologie, Université Paris Nanterre

Gaël Giraud, s.j., directeur de recherches CNRS, ancien chef économiste de l’Agence française de développement

Armand Hatchuel, professeur en sciences de gestion, Mines ParisTech

Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d’études EHESS, en histoire & économie

Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l’OFCE

François Hommeril, président de la CFE-CGC

Nicolas Hulot, ancien Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie

Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT

Corinne Lepage, ancienne Ministre de l’Environnement

Pascal Lokiec, professeur de droit privé, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Dominique Méda, professeure de sociologie, Directrice de l’Irisso, Dauphine-PSL

André Orléan, directeur de recherches CNRS en économie, Directeur d’études à l’EHESS, ENS-Jourdan

Mohammed Oussedik, secrétaire général de la Fédération CGT Verre et Céramique

Thierry Pech, directeur général du think-tank Terra Nova

Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit Lyonnais

Thomas Piketty, économiste, directeur d’études à l’EHESS et à Paris School of Economics

Dominique Potier, député PS de Meurthe-et-Moselle

Cécile Renouard, professeure d’éthique sociale au Centre Sèvres, enseignante à l’ESSEC-Business school

Martin Richer, président de Management & RSE

Pierre Rosanvallon, directeur d’études à l’EHESS, historien et sociologue, professeur au Collège de France

Stéphane Rozès, politologue, président de CAP (Conseils, Analyses et Perspectives)

Robert Salais, économiste, ancien administrateur INSEE, chercheur à l’ENS-Cachan

Marie-Laure Salles-Djelic, doyenne de l’Ecole du management et de l’innovation de Sciences-Po Paris

Isabelle Schömann, secrétaire confédérale, à la Confédération Européenne des Syndicats

Henri Sterdyniak, économiste, OFCE, porte-parole des économistes atterrés

 

Signataires :

Franck Aggeri, professeur de management, Mines ParisTech

Antoine Arjakovsky, historien, co-directeur du pôle « Politique et Religions » du Collège des Bernardins

Tristan Auvray, maître de conférences d’économie, Université Paris 13

Gilles Auzero, professeur de droit privé, Université de Bordeaux

Daniel Bachet, professeur de sociologie, Université d’Evry

Philippe Batifoulier, professeur d’économie, Université Paris 13

Patrick Baudry, professeur d’économie, Université de Lyon 2

Florian Bercault, entrepreneur

Michel Berry, Ecole de Paris du Management

Franck Bessis, maître de conférences d’économie, Université Lyon 2

Christian Bessy, directeur de recherche CNRS, économie, directeur de l’IDHES (ENS- Cachan)

Alexandra Bidet, chargée de recherche en sociologie CNRS, ENS-Jourdan

Olivier Biencourt, maître de conférences d’économie, Université du Maine

Bernard Billaudot, professeur émérite d’économie, Université Pierre Mendès-France à Grenoble

Sandrine Blanc, professeure d’éthique des affaires, INSEEC School of Business and Economics

Michel Bouchet, professeur Skema Business School, chaire Global Finance

Jean-François Bouthors, écrivain & essayiste

Michel Capron, professeur émérite, sciences de gestion, Université Paris 8.

Jean Cartelier, professeur émérite d’économie, Université Paris-Nanterre

Aurore Chaigneau, professeure de droit privé, Université Paris-Nanterre

Valérie Charolles, philosophe, enseignante à l’EHESS, et chercheuse associée à l’Institut Mines-Télécom et à l’IIAC, UMR 8177, CNRS et EHESS

Virgile Chassagnon, professeur d’économie, Université Grenoble-Alpes

Christian Chavagneux, éditorialiste, Alternatives Economiques

Bernard Chavance, professeur émérite d’économie, Université Paris 7 – Diderot

Patricia Crifo, professeur d’économie, Université Paris-Nanterre et Ecole Polytechnique

Thomas Dallery, maître de conférences d’économie, Université du Littoral – Côte d’Opale

Hervé Defalvard, maître de conférences d’économie, Université Paris Est – Marne La Vallée

Guillemette de Larquier, professeure d’économie, Université de Lille

Jean-Philippe Denis, professeur en sciences de gestion, Université Paris-Saclay, rédacteur en chef de la Revue française de gestion

Philippe de Roux, entrepreneur social

Mathieu Detchessahar, professeur en sciences de gestion, Université de Nantes

Claude Didry, sociologue, directeur de recherche au CNRS, IDHES (ENS-Cachan)

Grégoire Duchange, maître de conférences en droit privé, Université Paris 2

Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté

Bertrand Du Marais, conseiller d’Etat, président du think-tank FIDES

Gilles Duruflé, president QCC Public Policy Forum on Venture Capital and Innovation

Jean-Luc Gaffard, professeur d’économie, Université Nice Sophia Antipolis

Jérôme Gautié, professeur d’économie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Frédéric Géa, professeur de droit privé, à Université de Lorraine

Ariane Ghirardello, maître de conférences d’économie, Université Paris 13

Anne-Sophie Ginon, maître de conférences de droit social, Université Paris-Nanterre

Pierre-Yves Gomez, professeur de management, EM Lyon Business School

Alain Grandjean, associé-fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, président de la Fondation Nicolas Hulot

Marcel Grignard, président du Think-Tank Confrontations-Europe

Guy Groux, directeur de recherches CNRS, sociologie, Sciences-Po, Cevipof

Charley Hannoun, professeur de droit privé, Université de Cergy-Pontoise

Sophie Harnay, professeure d’économie, Université Paris-Nanterre

Jean-Marie Harribey, maître de conférences honoraire d’économie, Université de Bordeaux, conseiller scientifique ATTAC

Florence Jany-Catrice, professeure d’économie, Université de Lille

Antoine Jeammaud, professeur honoraire de droit du travail, Université de St Etienne

Danielle Kaisergruber, rédactrice en chef de la revue en ligne Metis-Europe, présidente du cabinet DKRC

Emmanuel Kessous, professeur de sociologie, AgroParisTech

Wolfgang Kowalsky, conseiller à la Confédération Européenne des Syndicats

Agnès Labrousse, maître de conférences d’économie, Université de Picardie

Michel Lallement, professeur de sociologie, CNAM

Fleur Laronze, maître de conférences de droit privé, Université de Haute-Alsace

Elena Lasida, professeure d’économie, directrice du 3ème cycle, Institut Catholique de Paris

Emmanuel Lazega, professeur de sociologie, Sciences-Po

Jean-Marc Le Gall, conseil en Stratégies Sociales

Jacques Le Goff, professeur émérite de droit public et de droit du travail, Université de Rennes

Philippe Lefebvre, enseignant chercheur en management, Centre de Gestion Scientifique, MinesParisTech

Kevin Levillain, enseignant-chercheur en management, Centre de Gestion Scientifique, MinesParisTech

Nadine Levratto, directrice de recherches CNRS, directrice d’EconomiX, UMR 7235 Université Paris Nanterre

Emmanuelle Mazuyer, directrice de recherches CNRS en droit privé, Université Lyon 2

Pierre-Michel Menger, directeur d’études à l’EHESS en sociologie, professeur au Collège de France

François Meunier, ex-Directeur-Général de Coface, professeur associé de finance à l’ENSAE

Pierre-Olivier Monteil, enseignant en éthique appliquée, Université Paris-Dauphine

François Morin, professeur émérite d’économie, Université Toulouse-I-Capitole

Marie-Laure Morin, directrice de recherches au CNRS en droit, ancienne conseillère à la Cour de Cassation

Alain Paillard, secrétaire général, Justice et Paix, conférence des évêques de France

Roland Pérez, professeur émérite de sciences de gestion, Université de Montpellier

Bernard Perret, ingénieur et socio-économiste, enseignant à l’Institut Catholique de Paris

Benoît Petit, maître de conférences en droit privé, Université Versailles-Saint Quentin, co-directeur du Master « Droit Social »

Nicolas Postel, professeur d’économie, vice-président de l’université de Lille

Christophe Ramaux, maître de conférences d’économie, Université Paris 1

Alexandre Rambaud, maître de conférences en comptabilité financière et écologique, AgroParisTech

Gilles Raveaud, maître de conférences d’économie, Université Paris 8

Antoine Rebérioux, professeur d’économie, Université paris 7 Diderot

Udo Rehfeldt, politologue, chercheur associé IRES

Jacques Richard, professeur émérite de comptabilité, Université Paris-Dauphine, ancien membre de l’Autorité des Normes Comptables

Nathalie Richebé, professeure en sciences de gestion, IAE de l’Université d’Aix-Marseille

Sandra Rigot, maître de conférences d’économie, Université Paris 13

Baudouin Roger, professeur d’éthique sociale, co-directeur du département de recherche « Economie et Société », Collège des Bernardins

Bertrand Rothé, Professeur agrégé de sciences économiques et sociales, IUT de Sarcelles, Université de Cergy-Pontoise

René Roudaut, ancien ambassadeur de France

Tatiana Sachs, maître de conférences en droit privé, Université Paris-Nanterre

Maryse Salles, maître de conférences en informatique, Université de Toulouse 1 Capitole

Jean-Marc Salvanès, consultant en gestion des ressources humaines, Président de Misceo

Jean-Michel Saussois, professeur émérite de management, ESCP Europe

Jean-Louis Schlegel, philosophe, sociologue, ancien directeur de la rédaction de la revue Esprit

Laurence Scialom, professeure d’économie, Université Paris-Nanterre

Blanche Segrestin, professeur en sociologie et gestion, Mines ParisTech

Philippe Segretain, ancien PDG de Transdev et d’EGIS

Amélie Seignour, maître de conférences en sciences de gestion, Université Montpellier 2

Richard Sobel, professeur d’économie, Université de Lille

Laurent Thévenot, directeur d’études à L’EHESS en sociologie

Fabrice Tricou, maître de conférences en économie, Université Paris-Nanterre

Jacques Turck, Mgr, ancien responsable de la commission des affaires sociales à la Conférence des Evêques de France

Boris Vallaud, député PS, Landes

Sarah Vanuxem, maître de conférences de droit privé, Université Nice – Côte d’Azur

François Vatin, professeur de sociologie, Université Paris Nanterre

Stéphane Vernac, professeur de droit privé, Université de Saint-Etienne

 

Pour aller plus loin :

Lisez cet article remis à jour : « Administrateurs salariés : 6 opportunités en jachère »

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Les notes de bas de page ont été ajoutées.

Crédit image : Le phare du Petit Minou à Plouzané. Il guide les bateaux pour entrer dans la rade de Brest depuis 1848. Ils (co)déterminent leur position grâce à son alignement avec le phare du Portzic.

[1] Voir : « Manager en 2030 : le grand retour du travail »

[2] Voir : « L’entreprise contributive, un ‘modèle’ organisationnel pour une RSE incarnée »

[3] Voir : « Loi PACTE : le couronnement de la RSE ? »

[4] Voir dans Metis : « Le travail au temps du coronavirus : 4 lignes de front »

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