Réforme de la formation professionnelle : révolution de papier ?

L’accord qui vient d’être trouvé par les partenaires sociaux va dans le bon sens… sauf qu’il ne fait qu’une toute petite partie du chemin…

A ceux qui pensent que le gouvernement va en rester là, je recommande la lecture de ces quelques extraits :

  • « Je considère trois domaines comme prioritaires pour l’investissement public : le « capital humain » (éducation et formation) … absolument décisif …unique moyen de donner à la France les moyens de ses ambitions. Dans ce domaine, nous accusons un retard qui nous coûte cher ». (page 80)
  • « Nos règles actuelles ne répondent plus aux défis contemporains. Elles favorisent les insiders, c’est-à-dire ceux qui sont dans l’emploi et plus protégés que d’autres, aux dépens des outsiders, c’est-à-dire les plus jeunes, les moins bien formés, les plus fragiles. C’est cela qui fait que notre modèle social est devenu à la fois injuste et inefficace : il favorise les statuts et paralyse la mobilité ». (page 121)
  • « Le système [de formation professionelle] doit être plus transparent, doté d’un vrai système d’évaluation et de publication des résultats en termes de retour à l’emploi et de progression salariale ». (page 131)
  • « L’Etat doit accorder bien plus de place aux partenaires sociaux en ce qui concerne la négociation sociale, la régulation dans l’entreprise et l’accompagnement des actifs, et moins de place en ce qui concerne la gestion du système. Cela sera un rude combat ». (page 151)

Cela s’appelle « Révolution » (au singulier) et c’était publié par XO Editions pendant la dernière campagne électorale, en novembre 2016. C’est signé Emmanuel Macron…

Martin RICHER

Pour aller plus loin: mon point de vue sur les vrais enjeux « La formation professionnelle : quelle empreinte sociale ? »

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