2018, première année du reste de notre vie

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A la table du Monde, les nantis font ripaille
sans prêter attention aux conséquences…

[ Mise à jour : 20 août 2019 ] Une année s’achève, une autre commence. C’est parfois avec regret, souvent avec impatience que nous tournons une page pour en ouvrir une neuve, vierge de pesanteurs, riche de promesses, d’opportunités et d’espoirs. Mais il est un domaine pour lequel les compteurs ne se remettent pas à zéro : c’est la capacité de notre environnement à régénérer les ressources que nous y avons prélevées. Et c’est ici qu’apparaît la légèreté avec laquelle nous refusons obstinément et collectivement de voir, de comprendre et de réagir, tandis que nous faisons ripaille à la table du Monde…

Revenons un instant à la fin de l’année dernière. À compter du 2 août et jusqu’au 31 décembre 2017, nous avons vécu dans l’insouciance, à crédit. Car depuis le 2 août, nous, l’humanité dans son ensemble, avions consommé la totalité des ressources de la planète pour l’année. En 2018, cette date charnière a encore été avancée d’un jour, pour « tomber » le 1er août.

C’est l’ONG (Organisation non gouvernementale) Global Footprint Network, un institut de recherches international basé à Oakland (Californie), qui est à l’origine de ce calcul. En prenant en compte plus de 15.000 données publiées par des organisations internationales (dont les Nations unies), qui permettent d’estimer l’empreinte carbone, les utilisations d’eau ainsi que les ressources utilisées pour la pêche, la construction et l’élevage, l’ONG a calculé que pour 2018, la date à laquelle la totalité des ressources de la planète pour un an a été consommée, était le mercredi 1er août. Ce jour-là est donc celui « du dépassement » (« earth overshoot day »), le jour à partir duquel l’humanité, qui a consommé toutes les ressources que la planète est capable de régénérer en un an, s’est mise à vivre à crédit pour finir l’année.

Comment est calculé le jour du dépassement ?

Je veux rendre hommage au travail patient et pédagogique effectué par Global Footprint Network, qui a trouvé là un moyen très didactique et concret, pour alerter l’opinion sur nos excès en matière de consommation et de prédation des ressources. Pendant un temps, le jour du dépassement intervenait entre la « rentrée de classes » et les congés de fin d’année. Mais voilà, les choses ne s’améliorent pas, si bien que ce jour du dépassement avance et, depuis plusieurs années, intervient désormais pendant les congés d’été, à une période où « l’opinion » pense à autre chose qu’à ses responsabilités et se déconnecte des informations dérangeantes. C’est pourquoi j’ai souhaité saisir l’occasion du début de l’année pour attirer l’attention sur cette démarche de « lanceur d’alerte ». Car ce que nous consommons à crédit, à force de prélever sur le « capital écologique » de la planète que nous finissons par épuiser, nous devrons, un jour, le rembourser…

Global Footprint Network calcule pour 150 pays la différence entre l’empreinte écologique (« ecological footprint »), qui reflète la consommation de ressources et les capacités de régénération (« biological capacity ») de ces ressources, qui représentent « la richesse des nations » sur le plan écologique. Sur ces bases, l’ONG construit des séries statistiques sur la période 1963 à aujourd’hui. L’empreinte écologique est un indicateur composite qui agrège les consommations en matière d’eau, de terres agricoles, de forêt, de pêche et les émissions de CO2. Elle est calculée sur la base des statistiques construites par des organisations internationales reconnues, ce qui facilite leur comparabilité – World Development Indicators de la Banque Mondiale, U.N. Food and Agriculture Organization (FAO), etc. Elle varie en fonction principalement de la pression démographique, des modes de consommation et de la qualité de la politique énergétique (proportion des renouvelables dans le mix).

Ces données sont pertinentes car elles reflètent le degré de soutenabilité de nos économies et de nos modes de vie.

Notre capacité à régénérer les ressources que nous consommons se dégrade

En 2018, le jour du dépassement, le 1er août, est intervenu un peu plus tôt que l’année précédente (2 août) et encore plus tôt qu’en 2016 (8 août ) et 2015 (13 août)… Avidité ou irresponsabilité collective ? Ce jour du dépassement « est passé de fin septembre en 1997 au 1er août cette année », alerte l’ONG. C’est en 1971, pour la première fois, que le monde a commencé à consommer plus de ressources qu’il n’est capable d’en régénérer… ce qui montre que cette situation n’est pas une fatalité….

Une part importante de l’empreinte écologique est constituée des émissions de CO2. La conclusion favorable des accords de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique, entérinés en décembre 2015, a pu procurer à certains le sentiment d’un succès, voire d’un retournement de tendance. Il n’en est rien. L’objectif des accords est de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en-dessous de 2 degrés Celsius à horizon 2030 mais la tendance actuelle nous en éloigne. En décembre 2017, on apprenait que les émissions mondiales de CO2 étaient reparties à la hausse en 2017 après 3 années de stagnation (+ 2% sur un an). Le graphique ci-dessous, publié par le New-York Times à partir d’une modélisation du MIT (Massachusetts Institute of Technology), illustre le gap grandissant entre la projection des émissions et le niveau nécessaire pour maintenir le réchauffement au-dessous du seuil de 2 degrés.

Notre modèle actuel de prédation des ressources sans considération des capacités régénératives n’est évidemment pas soutenable. Voici une courte histoire très parlante, racontée par l’astrophysicien Hubert Reeves :

La petite planète bleue rencontre la petite planète banche.

« J’ai trop chaud, » se plaint la petite planète bleue.

« Pourquoi, » demande la petite planète blanche.

« Parce que j’ai attrapé des humains, » répond la petite planète bleue.

« Ne t’en fais pas, » la rassure la petite planète blanche, « Les humains, ça part tout seul ».

Fort heureusement, il existe aussi des évolutions positives, notamment une succession de points d’inflexion dans les convictions et les comportements de la communauté financière (voir : « Plaidoyer pour la RSE, par le numéro Un mondial de la gestion d’actifs »).

Notre surconsommation est particulièrement inégalitaire

Pour maintenir notre mode de consommation, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète. Mais si ce chiffre n’est pas plus élevé, c’est grâce aux Bengladis, qui, eux, font abstinence. Car bien entendu, cette « surconsommation » dépend des modes de vie. Ainsi, si tous les habitants de la planète vivaient selon le mode de vie et de consommation des Français, ce n’est plus 1,7 planète que nous consommerions mais 3, chiffre identique à ce que nous obtiendrions avec le mode de vie et de consommation des Britanniques.

Les Chinois, souvent décriés et dénoncés comme les premiers pollueurs de la planète, n’aboutissent qu’à 2 planètes, un peu plus que les Brésiliens qui se situent déjà au-dessus de la moyenne mondiale (avec 1,8 planète consommée) et beaucoup plus que l’Inde (0,6). L’Italie est à 2,6 et le Japon à 2,9, mais la Suisse à 3,1, l’Allemagne à 3,2 et la Belgique à 4,3.

Avant ou après Trump, si nous vivions tous comme les Américains du Nord, c’est 5 planètes qu’il nous faudrait (et même 5,2 selon le mode de vie australien) ! Les Nord-Américains ne semblent pas s’apercevoir que les conditions matérielles dans lesquelles ils ont construit leur « niveau de vie non négociable » (pour reprendre le terme employé par George Bush père avant le Sommet de la Terre de Rio en 1992) créent un environnement toujours plus insoutenable (voir « Développement durable, croissance et emploi : pourquoi Trump se trompe ? »). Mais nous avons-nous aussi, Français, notre responsabilité : même si nos performances sont meilleures, elles restent déficitaires puisque nous consommons plus de ressources que nous ne parvenons à régénérer.

Pour être tout à fait juste, les calculs d’empreinte écologique par habitant effectués par l’ONG montrent que 5 pays « font pire » que les Etats-Unis : le Luxembourg (13.1 hectares par habitant), le Qatar (12.6), l’Australie (8.8), Trinidad et Tobago (8.8) et le Canada (8.8 contre 8.6 pour les Etats-Unis).

Cette inégalité entre les pays se retrouve également au sein des différents pays. Ainsi Guillaume Duval (Alternatives Économiques, septembre 2012) pointe une étude canadienne sur l’empreinte écologique des canadiens par niveau de revenus et type de consommation : celle des 10 % les plus riches est presque trois fois plus importante que celle des 10 % les plus pauvres. Ce sont bien les plus riches qui -de loin- polluent le plus. Une étude sur les émissions de CO2 en tonnes par habitant par quintile de revenu en France en 2010 confirme les résultats canadiens : les plus riches polluent trois plus que les plus pauvres. G. Duval conclut : « La lutte contre les inégalités est absolument indissociable de celle pour une réorientation écologiquement soutenable de nos modes de production et de consommation. Tant que les riches ne gaspilleront pas moins on ne pourra pas espérer que les pauvres rêvent d’autre chose que de gaspiller autant qu’eux… »

« Aux alentours de 2050, il nous faudra deux planètes pour survivre. »

Les équilibres géopolitiques ne changent pas : ce sont les pays les plus pauvres qui nous permettent d’atteindre une moyenne mondiale de 1,7 planète consommée chaque année, qui reste malgré tout trop élevée pour garantir la durabilité de nos écosystèmes. Global Footprint Network prévoit que malgré les efforts réels récents (accord de Paris, etc.), cette surconsommation va se poursuivre, même si elle ralentit, à tel point qu’« aux alentours de 2050, il nous faudra deux planètes pour survivre ». Or, nous n’en avons qu’une et nous ferions mieux de nous en convaincre !

En d’autres temps, on appelait cette inconscience la politique de la terre brûlée. Comme le disait Gandhi, « le monde a assez pour les besoins de chacun ; pas pour la cupidité de tous ».

Comprendre les dynamiques de l’empreinte écologique

Comprendre ces dynamiques permet de déterminer les leviers d’action les plus pertinents. Ainsi par exemple, le WWF indique qu’ « une réduction de 50% des déchets alimentaires dans le monde pourrait faire reculer la date de déplacement de 11 jours » ou que « réduire le composant carbone de l’Empreinte écologique mondiale de 50% déplacerait la date de 89 jours »[1].

Global Footprint Network en donne un exemple plus macro-économique en croisant l’indice de développement humain de l’ONU (Human Development Index ou HDI), qui « mesure » la qualité de vie en termes de niveau de vie, santé et éducation avec l’empreinte écologique. Le graal est évidemment de parvenir à un HDI de qualité (supérieur à 0,7 par exemple) tout en prélevant peu de ressources. Les données de l’ONG montrent que seulement deux pays – et pas les plus convaincants – se situent dans le quadrant adéquat, la République Dominicaine et le Sri-Lanka.

Pour la France, je signale un travail très intéressant mené par le Commissariat général au développement durable (CGDD) qui a réuni des indicateurs utiles sur les habitudes des Français en termes alimentaires, de logement, de mobilité et de gestion des produits en fin de vie[2]. On y apprend par exemple, la concrétisation de plusieurs progrès :

  • L’efficacité (même relative) de la politique énergétique puisque l’empreinte carbone de la demande nationale, soit 689 millions de tonnes d’équivalent CO2, a augmenté en volume de 13% entre 1995 et 2016 mais elle est relativement stable rapportée au nombre d’habitants. Il faut maintenant parvenir à la réduire significativement.
  • Un autre point positif, la politique de l’eau : les consommations journalières d’eau potable diminuent depuis 2004. En 2013, un Français consomme en moyenne 143 litres d’eau par jour, contre 165 litres en 2004 (- 13%) et 151 litres en 2008, grâce notamment aux progrès opérés par les fournisseurs d’appareils ménagers.
  • Les progrès du recyclage et de la gestion des déchets : la production de déchets a légèrement diminué entre 2009 et 2013 (-3%) grâce à un meilleur traitement des ordures ménagères. Cependant la production de déchets dangereux dont les déchets d’équipements électriques et électroniques a progressé.

Mais les enjeux lourds demeurent, par exemple :

  • La nécessité de s’attaquer plus vigoureusement au modèle du « tout voiture individuelle » : les voitures particulières sont à l’origine de plus de la moitié des émissions de CO2 des transports et représentent une part dominante du transport des personnes en 2015, alors que les transports en commun représentent moins de 20% du transport intérieur de voyageurs, le ferroviaire 11% et l’aérien 2%.
  • L’importance de reposer la question de la fiscalité écologique et plus particulièrement d’une taxe carbone. Ce sont les émissions associées aux importations qui pèsent le plus lourd dans la balance de l’empreinte carbone des ménages, et cette situation s’accentue : alors qu’elles ont bondi de 85% entre 1995 et 2012, les émissions associées à la production intérieure ont, elles, diminué d’un quart.

Miser sur la responsabilité collective et individuelle

L’empreinte écologique est une traduction concrète de nos comportements quotidiens. Ce sont eux qu’il faut changer, aussi bien dans leur dimension collective (voir « Le développement durable contre l’emploi ? ») qu’individuelle.

En voici quelques exemples :

Global Footprint Network a créé un calculateur personnel (disponible comme il se doit sur mobile) qui, certes consomme un peu d’électricité mais permet aussi d’estimer votre propre empreinte écologique et votre propre jour du dépassement, en fonction de vos habitudes alimentaires, vos modes de logement et de transport, votre gestion des déchets… (malheureusement uniquement en anglais).

Le WWF France a mis en scène sur son site des conseils pratiques et ludiques, qui permettent à chacun de construire son plan d’action personnalisé pour faire reculer le jour du dépassement.

Exemples d’actions concrètes :

Défi 1 : Je cuisine végétarien

Pourquoi ? : Produire une tonne de viande de porc nécessite 2 fois plus de surface productive qu’une tonne de céréales. Le secteur de l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est pourquoi consommer moins de viande permet de réduire notre empreinte écologique.

Le défi à relever : Cuisiner un plat végétarien.

Défi 2 : Je mêle transport vertueux et convivialité

Pourquoi ? Les transports sont responsables de 28% des émissions de gaz à effet de serre en France. Opter pour des déplacements plus vertueux, par des véhicules collectifs ou individuels propres participera à réduire cet impact.

Le défi à relever : Demain, privilégiez le covoiturage avec des véhicules propres, les transports en commun ou les modes actifs (vélo, marche, etc.) entre collègues pour aller par exemple au travail. Faîtes de ce trajet souvent peu agréable un moment de convivialité et de rencontres !

Défi 3 : Je m’attaque au gaspillage alimentaire

Pourquoi ? Le secteur alimentaire est responsable de 18% de l’empreinte carbone mondiale. Environ le tiers de la production alimentaire mondiale destinée à la consommation humaine est gâchée.

Le défi à relever : Identifiez dans votre quotidien les comportements à éviter, et prévoyez à l’avance les menus de la semaine, avant de faire vos courses.

De plus en plus, des données sur l’empreinte écologique des objets qui nous entourent sont calculées et peuvent orienter nos choix de consommation. A commencer par notre objet transitionnel fétiche, le smartphone ! Est-il si smart pour l’environnement ? L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et FNE (France nature environnement) ont publié un rapport sur l’impact environnemental de ce produit (« L’empreinte cachée des smartphones »), qui montre, par exemple, qu’il « faut mobiliser plus de 70 kg de ressources naturelles pour produire un seul smartphone et chaque appareil peut contenir jusqu’à cinquante métaux différents ». Même si le téléphone est encore en état, le rapport indique que dans 88% des cas le consommateur en change, du fait de facteurs d’ordre psychologique et social. Selon Erwann Fangeat, ingénieur à l’Ademe, « seulement 15% des téléphones en fin d’usage sont collectés et au moins 30 millions de téléphones portables dorment dans nos tiroirs ». Pourtant un bon nombre pourraient être collectés pour être reconditionnés ou recyclés.

Conclusion

C’est en contemplant pour la première fois la planète bleue depuis la capsule d’Apollo 8 en 1968, que l’astronaute américain de la NASA Jim Lovell prit conscience de sa vulnérabilité : « elle disparaissait entièrement derrière mon pouce !, » avait-il déclaré de retour sur terre.

Le monde prenait ainsi conscience de sa propre finitude. C’est quatre ans après que tonnait la première alerte prise au sérieux, avec la publication en 1972 du fameux rapport du Club de Rome, « The Limits to Growth » (« Les limites à la croissance »), rédigé par un petit groupe de chercheurs et de dirigeants d’entreprise s’intéressant à la prospective mondiale (« réfléchir sur une nouvelle approche des vastes et complexes problèmes de notre temps »). A partir de l’un des premiers modèles informatiques de ce genre, mis au point au MIT par Jay Forrester, les auteurs s’intéressaient aux évolutions de trois variables : la démographie, la pollution et les ressources naturelles. Insistant plus particulièrement sur ces dernières, ils montraient que, pour bon nombre d’entre elles, le rythme d’exploitation était insoutenable à long terme. Et qu’il fallait donc l’infléchir, sous peine d’un effondrement probable de nos sociétés, voire de l’humanité. Ces réflexions ouvraient la voie à ce qui allait devenir le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises, soucieuses de respecter les générations futures et les parties prenantes.

Bonne année et bon été 2018… depuis la planète A, la seule que nous ayons, notre bonne vieille terre, si fragile, dont nous devons prendre soin pour que nos prochaines bonnes années et celles de nos enfants s’y poursuivent…

Comme le rappelle un proverbe amérindien que j’affectionne: « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous empruntons celle de nos enfants ».

Martin RICHER, consultant en Responsabilité sociale des entreprises,

Management & RSE

Pour aller plus loin :

Le jour du dépassement: un excellent résumé en 1 minute, 26 secondes et une vidéo.

Les deux sites du Global Footprint Network : http://www.overshootday.org/ et http://www.footprintnetwork.org/

Que direz-vous lorsque les générations futures viendront vous demander des comptes sur votre inaction ? Utilisez Sorry Children, le générateur d’excuses, capable de produire automatiquement un alibi en fonction de votre degré d’engagement. Au-delà de son caractère caustique, ce site se veut aussi et surtout un générateur d’actions. Créé afin de susciter de l’espoir et de l’engagement, il cherche à bousculer les consciences sur la responsabilité que chacun porte dans la destruction de la planète. Ses créateurs ont fait le choix de l’humour noir pour amener le plus grand nombre à s’impliquer dans un sursaut de responsabilité et d’action.

J’adresse un clin d’œil à Etienne Daho dont la chanson « Le Premier Jour du reste de ta vie » (1998) m’a inspiré le titre de cet article. Comme l’affirme Wikipedia, ce titre (repris par le film de Rémi Bezançon de juillet 2008) était « un calque de l’expression anglaise today is the first day of the rest of your life, utilisée pour dire que l’on repart d’un nouveau pied. Mais avec l’écologie, on garde le même pied !

Crédit image : “The Feast of the Bean King” (“Le roi boit” ou “Repas de famille“), vers 1640, par Jacob Jordaens, peintre Hollandais (1593-1678), huile sur toile, Kunsthistorisches Museum, Vienne

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[1] Voir https://www.wwf.fr/overshoot-day-2017 consulté le 8 janvier 2018

[2] « Datalab ; Ménages & Environnement – Les chiffres clés – Édition 2017 », Rapport du CGDD, octobre 2017

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