Trois pistes d’action pour mettre en jeu l’éthique professionnelle

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Pas de RSE sans éthique ! Selon la norme ISO 26000, il convient qu’une organisation se comporte de façon éthique en « élaborant des structures de gouvernance qui contribuent à promouvoir un comportement éthique au sein de l’organisation et dans le cadre de ses interactions avec les autres. » Mais la gouvernance ne suffit pas. Promouvoir l’éthique en entreprise suppose de s’intéresser (de très près…) aux relations de travail, à ce qui est en jeu dans l’exercice de sa profession.

S’agit-il alors d’éthique ou de déontologie ? Yves Medina, Président du Cercle éthique des affaires et membre de la commission de déontologie de l’Etat, a précisé les nuances entre éthique et déontologie: « la déontologie professionnelle est un énoncé de règles qu’on se doit de suivre ; l’éthique en entreprise, c’est le champ de la liberté. On parle d’ailleurs de ‘dilemme éthique’, de ‘question éthique’. Le terme éthique est infiniment plus riche et plus libérateur dans la décision du manager que celui de déontologie. La déontologie, c’est l’éthique opérationnelle ». C’est pourquoi j’utilise le terme d’éthique professionnelle, qui indique clairement un centrage sur les règles, les comportements et les valeurs mis en jeu dans l’exercice de son métier, de son travail.

L’éthique professionnelle mérite un examen approfondi dans les entreprises. Selon une étude réalisée fin 2009 par la Sofres pour le cabinet Altedia seuls 42,7 % de salariés du privé en France – et à peine 30% des fonctionnaires – déclarent avoir confiance dans les dirigeants de leur entreprise ou de leur administration. En outre, une autre étude menée par Ernst and Young indiquait que l’intégrité des dirigeants était plus largement mise en cause en France que dans le reste de l’Europe : seuls 12% des salariés français pensent que leurs dirigeants font toujours preuve d’un niveau élevé d’intégrité. On notera aussi que si la crise a aggravé la confiance déjà faible des Français envers leurs dirigeants et envers l’entreprise, elle l’a plutôt améliorée en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

A la demande du Journal de l’ADH (Association des directeurs d’hôpital), qui a publié un dossier sur la « Réflexion éthique », j’ai élaboré trois pistes d’action pour mettre en jeu l’éthique professionnelle. Vous pouvez consulter l’article de synthèse qu’a publié ce journal (No 54, décembre 2014) en cliquant ici.  Bonne lecture !

Martin RICHER, consultant en Responsabilité sociale des entreprises,

Management & RSE

Pour aller plus loin :

Le site de l’ADH : http://www.adh-asso.org/

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